Activités sportives

Le corps et l'esprit vont de paire. Dans la mesure de vos moyens et de vos capacités, il vous est conseillé d'avoir une activité physique régulière qui soit adaptée à votre état, à vos aptitudes et qui vous fasse plaisir. Quel que soit votre âge, il y en a au moins une qui vous convienne.

 

Parmi ces activités, la MARCHE est particulièrement recommandée pour les 4 raisons suivantes : 

  • elle améliore la condition physique
  • elle aide au contrôle du poids
  • elle améliore la santé mentale
  • elle améliore le processus de guérison

Le site du gouvernement canadien est intéressant à cet égard. En cliquant sur le lien suivant, vous y trouverez des informations intéressantes :

INFORMATION MARCHE

 

Quant à l'Organisation Mondiale de la santé, elle a établi des recommandations précises en fonctions de l'âge. En cliquant sur le lien suivant, vous trouverez le détail de ces recommandations :

RECOMMENDATIONS SPORT OMS



MARCHER, UN PETIT EFFORT QUI PEUT RAPPORTER GROS

Une étude américaine le prouve : la marche, c'est encore meilleur pour la santé que la course à pied. Alors on n'hésite plus !

par le docteur Alain Ducardonnet (Le Parisien Magazine du 16 septembre 2016)

 

Loin des contraintes de la vie quotidienne, les vacances vous ont offert un moment privilégié pour faire davantage de sport. Et vous avez aimé, cela vous a fait du bien. Le rythme est lancé, conservez-le ! Oui, mais… allez-vous dire, la reprise du travail, les enfants, la maison, je n’ai plus le temps ! Erreur. Vous avez toujours la possibilité de marcher, et c’est une vraie activité physique. On ne parle pas de flâner, mais de marcher d’un pas dynamique de façon continue de vingt à trente minutes par jour minimum.

 

Objectif ; 10 000 pas par jour

Pour vous motiver, le podomètre, que l’on peut facilement télécharger sur un smartphone, calcule votre nombre de pas. L’idéal est de faire 10 000 pas quotidiens, soit parcourir environ 8 kilomètres. En marchant normalement, on atteint une vitesse de 4 km/h, et de 5 à 6 km/h en marche active, chacun ayant son rythme. Gros avantage, l’équipement – une paire de chaussures dans lesquelles vous êtes bien – suffit. Simple donc, avec des bénéfices démontrés par de nombreuses études : plus vous marchez, meilleur c’est pour votre santé. Publiée dans la revue Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology, une étude américaine, réalisée sur plus de 33 000 coureurs (National Runners’ Health Study) et plus de 15 000 marcheurs (National Walkers’ Health Study), a même révélé que la marche procure des bénéfices équivalents, voire supérieurs, à ceux de la course à pied, à quantité équivalente d’énergie dépensée.

 

Un très bon anti-stress

Ces deux activités diminuent le risque d’hypertension, d’hypercholestérolémie, de diabète et de maladie coronarienne. Mais le risque a diminué davantage dans le groupe des marcheurs que dans celui des coureurs. La marche améliorera aussi votre condition physique – les efforts de la vie courante seront moins pénibles – et aidera à stabiliser votre poids. Enfin, les endorphines, molécules libérées durant l’effort, permettent de combattre le stress. Et si vous « accrochez » bien, vous pourrez passer à la marche nordique, avec des bâtons. Cette pratique, qui sollicite les bras, rend l’exercice plus complet. Il y a deux mille ans, le médecin grec Hippocrate aurait dit : « La marche est le meilleur remède pour l’homme. » C’est aujourd’hui démontré. 

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Le Docteur Alain Ducardonnet est cardiologue et médecin du sport à Paris. Il mène depuis plusieurs années une carrière de consultant en matière de santé pour les médias.


La danse qui soigne

Publié le 14/04/2017

Par Gary Laski

 

Aller danser, c’est quelque chose de simple. Nous l’avons presque tous fait à l’adolescence, avec plus ou moins de bonheur. Mais les occasions se font plus rares avec le temps. Pourtant, la danse est un moyen extraordinaire de nous exprimer, d’apaiser notre esprit et d’en chasser les troubles. 

 

D’ailleurs les sociétés tribales et rurales ne s’y trompait pas. La danse y est l’un des principes mêmes de la socialisation. Et elle concerne tous les âges ! Elle permet au corps et à l’esprit d’expulser ce qui leur est toxique, elle nous fait nous oublier, dans la transe ou dans l’enthousiasme. En un mot : c’est une autre forme d’art-thérapie.

 

Une pratique qui se développe

La danse-thérapie est particulièrement recommandée aux patients atteints de maladies graves, pour leur faire retrouver goût à la vie. Car la vie, c’est le mouvement ! Et il serait dommage d’attendre d’être vraiment malade pour en prendre conscience ! La danse-thérapie est donc l’une des formes de l’art-thérapie. Ce que le patient exprime lorsqu’il peint, ou lorsqu’il écrit, il peut également l’exprimer par la danse, le mouvement.

 

Nathalie Lefèvre, directrice des programmes de Radio Médecine Douce, l’a d’ailleurs expérimenté pour vous, comme vous pouvez le voir dans cette vidéo.

Si elle n’est pas la seule danse pratiquée dans cette thérapie, la danse tribale permet de reconnecter plus aisément à ses émotions. Elle nous permet de communiquer avec des sentiments tapis au plus profond de nous, plus instinctifs, et donc plus difficiles à extérioriser.

Certes, les femmes sont généralement plus réceptives à la puissance du rythme, mais les hommes ont également tout à gagner à laisser leur vanité de côté. Apprendre à danser, à exprimer vos émotions par le mouvement, donne plus d’aisance et de confiance en soi, et débarrasse du malaise inhérent au paraître, qui tient une place trop grande dans notre société. Mais pour devenir un bon danseur, il faut avoir le courage de s’y mettre !

 

Thérapeutique avant tout

Bien sûr, comme toute autre forme d’art-thérapie, la danse-thérapie est ludique. On peut y prendre beaucoup de plaisir, et c’est d’ailleurs le but recherché ! Mais pour devenir danse-thérapeute, il faut aussi être solidement formé. Car comme toute thérapie, elle implique pour le praticien de se retrouver devant des patients qui ont vraiment besoin de se soigner. Ils sont parfois instables, et viennent voir leur thérapeute parce qu’ils ont des blocages à résorber, des problèmes à régler. La danse-thérapie n’est donc pas un simple divertissement.

Apprendre la danse-thérapie se fait dans les mêmes institutions que l’art-thérapie. Entre autres, l’institut PROFAC et l’université Paris-V proposent des formations. Il faut, au-delà du désir de faire progresser les autres, une pratique sérieuse de la danse, ainsi qu’un bagage universitaire (une licence de sciences humaines).

Car il est important de comprendre ce que l’on fait : la danse, même si elle paraît anodine, est une pratique qui renoue avec des principes profonds de la civilisation.

Et de toute façon, que vous vouliez effectuer un travail sur vous-même ou pas, un peu de danse ne peut pas faire de mal !

 

Article publié sur le site : www.alternativesante.fr/